Merci à Julien Ribot pour cette photo et à Bricabook pour la proposition d'atelier...
"L’orage s’est abattu sans
crier gare.
Parfois, la pluie éclate après une après-midi
ou une matinée très chaude, étouffante… et alors l’eau qui tombe, vient comme un soulagement, comme l’explosion
de quelque chose….
Mais cet orage là… je ne
l’avais pas vu venir. Je n’avais pas prévu de parapluie… et me voila trempée…
Pas vu venir …
Comme…
Oui … comme .Comme ces mots
qu’il m’a dit. « Il faut qu’on arrête ».
5 mots sortis de nulle
part.
5 mots lâchés, comme ça,
comme une bombe.
5 mots comme cet orage venu
de nulle part dans un ciel d’été, bleu.
Cette fois-là, l’orage
c’est en moi qu’il a explosé.
C’était un soir de mai…. De mon point de vue, l’avenir était sans nuage, radieux pour une fois.
C’était un soir de mai…. De mon point de vue, l’avenir était sans nuage, radieux pour une fois.
Et il a lâché sa bombe… une
bombe incendiaire qui a semée la dévastation en moi.
Il n’y a pas eu que des
pavés mouillés cette fois-là. C’est mon cœur qui a été noyé. C’est mon envie de
vivre qui a été submergée… Mes fondations qui se sont écroulées…
Contrairement à ce que je
vois d’où je suis, après ce virage il n’y a plus eu de soleil. Plus eu de
belles lumières comme parfois après un orage. Non mon ciel s’est coloré de gris,
un gris sale. Les nuages sont restés dans mon ciel. Je n’ai pas trouvé de
parapluie pour les repousser. Pas d’imperméable pour me protéger.
Comme sur des pavés
mouillés, mon cœur reste glissant. Noyé.
Plus rien n’y accroche."
Une jolie métaphore filée! Texte émouvant à souhait.
RépondreSupprimerUn cœur qui pleure et se désespère... Tu retranscris bien la douleur des ruptures amoureuses.
RépondreSupprimerune douleur universelle...
Supprimerj'aime bien le ton poétique ...
RépondreSupprimermerci de votre passage... je vais de ce pas découvrir votre blog !
SupprimerLa rupture est un petit peu brutale pour ta narratrice mais j'ose espérer que les nuages se dissiperont rapidement sinon ça sera dommage pour elle ! une belle description de cette descente aux enfers ;) merci, Nady
RépondreSupprimerune longue glissade sur les pavés mouillés vers l'enfer....
SupprimerCes pavés auront inspiré plus d'un texte sur la rupture dans l'atelier... Images fortes de cette douleur qui submerge..;
RépondreSupprimerla pluie remue les coeurs ... rappelle les douleurs !
SupprimerEh bien, comme le dit Nimentrix, ces pavés ont annoncé bien des ruptures. :/
RépondreSupprimerLa sensation est en tout cas très bien décrite, jolie poésie de l'ensemble !
Ce qui est encourageant c'est que les pavés mouillés finissent toujours par secher....Par contre ce qu'on a fracturé en glissant dessus met plus longtemps à se réparer....Bon courage pour ton héroïne.....
RépondreSupprimerles chutes brutales sont celle dont on se remet le plus difficilement .. il faut gérer la douleur ... et la surprise!
Supprimer